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Le Père Slaïby Stephan |
Le Père Slaïby Stephan
« Un chrétien doit être heureux»
Le contact avec le Père Slaïby Stephan est immédiat
et chaleureux. Un large sourire illumine son visage.
Nommé vicaire dans notre paroisse début septembre,
il nous parle de ses expériences passées et nous donne ses premières impressions sur notre
communauté.
Je suis né au Liban dans une
famille catholique, j’oserais
dire, très chrétienne, à Wadi-Al-Arayech (Vallée des vignes) dans la
ville de Zahlé.
Elle est située au centre et à l’est du
Mont-Liban, donnant sur la vallée
de la Békaa, un plateau fertile entre
le Mont-Liban et l’Anti-Liban (les
deux chaînes montagneuses du pays
du cèdre). Du temps des Romains,
on appelait la Békaa, « le grenier de
l’Empire », c’est là, quasiment au
Nord, où ils ont fait sortir de terre un
de leurs plus prestigieux sites, à savoir
Baalbeck.
Dernier d’une famille sept enfants,
ma vocation est apparue très tôt : à 7
ans déjà je disais que je voulais devenir
prêtre. À 12 ans, j’entrais au petit
séminaire de l’institut religieux de
Saint Charbel. Je fus ordonné prêtre
à 28 ans. Tout d’abord religieux, puis
séculier. J’entre dans ma 29e année de
sacerdoce.
Depuis 25 ans, mon
ministère se déroule à
Paris. Après mes dernières
paroisses de
« Notre-Dame d’Auteuil
», le « Sacré-Coeur
de Montmartre » et
« Saint-Jean-Baptiste
de la Salle », me voici
parmi vous ».
OD : Quelles sont vos premières
impressions sur notre paroisse ?
P. S. S. : Un prêtre bouge beaucoup
dans Paris. Le bon Dieu me met ici.
J’arrive avec de bonnes dispositions
en aimant à l’avance la paroisse.
J’ai toujours aimé travaillé dans les
paroisses parce que c’est là qu’on
rencontre le Peuple de Dieu. Au bout
de deux mois, je suis agréablement
surpris par l’accueil chaleureux
des paroissiens, leur ferveur et leur
implication dans la vie paroissiale.
D’autre part, le père François d’Antin,
nouveau curé, que je ne connaissais
pas auparavant est très ouvert
et tellement fraternel. Je suis ravi
d’être avec lui.
L’essentiel pour moi est que l’on puisse
approfondir ensemble
notre connaissance de
Jésus qui est « notre
espérance » et en témoigner.
Connaître de mieux
en mieux le Christ et en
vivre vis-à-vis des paroissiens
et avec eux, vis-àvis
de notre quartier.
OD : Quelles seront vos responsabilités
à Chaillot ?
P. S. S. : En tant que vicaire j’aide
notre curé dans la pastorale, il m’a
chargé particulièrement de l’aumônerie
de la Nicolaïte de Chaillot
OD : Avez-vous des loisirs préférés ?
P. S. S. : J’ai deux préférences : la
musique classique : opéra etc., et la
nature…
OD : En conclusion de cet entretien
qu’avez-vous envie de dire à nos
lecteurs ?
P. S. S. : Ma devise qui constitue le but
dans ma vie, c’est « d’annoncer Jésus,
et de l’annoncer dans la joie. » Un
chrétien doit être heureux, et à combien
plus forte raison, un prêtre !
Propos recueillis par
Odile Douroux |