Les échos de Chaillot:

La photo du mois

19 août 2011 : Via Crucis avec Benoît XVI, lors des JMJ 2011, Paseo de Recoletos, Madrid, Espagne.

50 bénévoles agissent à l’Entraide de la paroisse (accueil, vestiaire, nourriture).

Nous recherchons une personne masculine pour aider une matinée

 

Carnet (au 25 juillet 2011)
Baptêmes: Gabriel Cognat, Carla Guapacha Mafla, Katherine Guapaha Mafla, John Arango, Kimeberley Duarte Arango, Alejandro Orozco Henrandez, Maria Ramierz Cagnas, Charlotte Baguenault de Vieville, Yasmin Emily Pando Saugne, Sara Tamayo, Alma de Castro, Céleste Marchand, Romy Poux

Mariages: Kossi Gabriel Atannou et Yaa Angèle Dediha, Alexandre Cabello et Roselynn Lek

Obsèques: Ghislain Okemba, Michèle Porte, Geneviève Zemella, Marcel Normand, Sophie Liger-Tessier, Denis Bra Kanou, Marc Isnard, Jacqueline Bollaert, Nicolas Durot, Guy De Chatelperon

La vraie qualité de notre vie
et de la vie sociale dépend de
la conscience droite de chacun,
de la capacité de chacun et
de tous de reconnaître le bien
et de chercher patiemment
à le mettre en oeuvre ».
Benoît XVI Juillet 2011

Paroisses en mission : Ethique et solidarité dans notre paroisse

Nous abordons la troisième année du programme pastoral diocésain « Paroisses en mission » dont le thème est cette année « Ethique et solidarité ». Comme les années précédentes nous en débattrons au cours de deux Assemblées paroissiales. La première est fixée au dimanche 2 octobre à partir de la messe de 11h et se poursuit par un déjeuner-débat.

Le Cardinal André Vingt-Trois nous suggère trois pistes de réflexion qui sont trois priorités sur ce que notre communauté paroissiale peut encore réaliser dans le quartier.

La solitude
Paris a la densité de population résidente la plus forte d’Europe, et accueille chaque jour un nombre considérable de personnes qui y travaillent, y passent ou la visitent. Ceux qui y vivent ont cette impression permanente de n’être jamais seuls, d’être toujours entourés et même trop entourés. Et pourtant, nous savons que paradoxalement, au coeur de cette réalité, des personnes vivent une solitude physique ou morale profonde. Comment sommes-nous attentifs à ces solitudes ?

Le logement
La surface de Paris est limitée. On pourrait dire que cette question est insoluble et que toute la France (ou toute l’Europe) ne pourra pas vivre à Paris ! Cependant, avant que tout l’espace soit saturé, il y a encore moyen d’accueillir du monde ! Mais être bailleur de local n’est pas un métier facile. C’est pourquoi nous essayons de mettre en oeuvre des cellules de soutien pour garantir ou soutenir des gens qui peuvent louer des chambres ou des logements, de manière qu’ils ne deviennent pas esclaves de leur location. Pouvons-nous accepter que des milliers de jeunes étudiants vivent sur Paris dans des conditions dégradantes ? Pouvons-nous accepter que des familles vivent dans des conditions indignes ? Mais alors, que pouvons-nous faire ?

« On ne pourra pas arranger toutes les vies,
mais on peut au moins essayer de faire quelque
chose là où c’est possible. »

L’accueil de l’autre
Volontairement, je laisse le substantif indéfini. Par définition, l’autre est celui que je désigne comme un autre. Ce peut être en raison de son ethnie, de son origine, de son statut administratif, de sa manière de vivre, ou encore parce qu’il s’est dégradé progressive-ment. Nous connaissons tous ces cas à Paris. On ne pourra pas arranger toutes les vies, mais on peut au moins essayer de faire quelque chose là où c’est possible. Je sais par exemple que l’initiative d’Hiver Solidaire, pour accueillir des personnes vivant dans la rue durant les périodes de froid, a été une expérience très utile, et forte pour un certain nombre de paroissiens.
Je demande donc aux paroisses de voir comment elles peuvent agir dans ces trois domaines, en concertation avec les autres paroisses de leurs doyennés et avec les associations présentes sur leur territoire. Je propose que chacune se fixe un objectif, même modeste, pour les années à venir. Il ne s’agit pas que toutes les paroisses se transforment en centres d’accueil, mais que ce qui est possible soit réfléchi en mis en oeuvre.

Cardinal André Vingt-Trois

Rappel de l’orientation des assemblées paroissiales

« L’assemblée paroissiale doit aider les chrétiens fidèles du dimanche à mieux mesurer que leur participation à la messe marque leur vie, les nourrit, les fortifie, entretient en eux l’homme nouveau.

Elle doit les aider aussi à découvrir qu’ils sont capables de rendre compte de ce qu’ils reçoivent de l’Eucharistie et qu’ils trouvent de la joie à entendre leurs frères et leurs soeurs partager ce qu’ils reçoivent eux aussi. Tous nous devons réaliser davantage comment notre participation à la messe peut et doit changer quelque chose dans notre manière de vivre.
Car la vie nouvelle à laquelle nous sommes tous appelés concerne aussi bien notre vie
personnelle que notre vie ecclésiale et sociale. »

Cardinal André Vingt-Trois

L’Eglise et le gender

Par Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France.

La famille, dans sa fragilité, est une priorité. Il n’est donc pas surprenant que la théorie du gender suscite un légitime émoi. De nombreux parents et éducateurs sont troublés.
L’Enseignement catholique a réagi. Qu’est donc le gender ? Ou, plus exactement, qu’est-il que l’on ne dise réellement, afin de le banaliser ? Certains auteurs de cette théorie voudraient nous rassurer : « Nous ne sommes pas une idéologie. Nous luttons contre les stéréotypes du masculin et du féminin. » Entendre cela devrait-il franchement nous apaiser ? Pourquoi ne pas nommer les choses courageusement ? Qui suis-je ? Un ensemble de caractères chromosomiques, anatomiques et psychologiques, en fonction desquels j’apprécie subjectivement le choix de mon genre ? Oui ou non, naît-on garçon ou fille ? On le voit, la polémique sur le contenu des manuels scolaires en SVT (sciences de la vie et de la Terre) n’est pas accessoire. L’enjeu est vertigineux. Les responsables de l ’Éducation nationale ne pourront se contenter de dire que les éditeurs de manuels ont « surinterprété » les programmes. Comment l’adolescent sera-t-il accompagné dans la connaissance de son être ? Au nom de quoi une théorie se substituerait-elle à ceux qui ont mission de contribuer à l’éducation sexuelle et affective ? Au nom de quel ostracisme les spécialistes qui promeuvent un autre discernement seraient-ils taxés d’archaïsme ?

Ceux qui s’opposent au gender ne nient pas l’impact des modèles sociaux dans l’interprétation de soi. Mais disent qu’il est hautement ambigu de privilégier le genre comme pure construction sociale sur la différence sexuelle. Plusieurs formateurs ont récemment apprécié la citation de Benoît XVI : « Il y a dans le corps de l’homme et de la femme un langage qu’ils n’ont pas créé. La véritable fascination de la sexualité naît de la grandeur de cet horizon qui s’ouvre. » Il y a là de véritables choix de société dont l’impact est quotidien.
L’Église catholique est respectueuse d’une laïcité mature. Elle refuse les récupérations, de quelque bord qu’elles viennent. Elle est totalement dans sa mission quand elle se fait avocate de l’humain. Certains affirment : « On ne naît pas homme ou femme. On le devient. » Il est nécessaire de leur répondre, avec Blaise Pascal : « Deviens ce que tu es. L’homme passe infiniment l’homme. »

Tribune publiée dans Ouest-France, le 15 août 2011

Communauté hispanophone

C’est le Père Juan Manuel Montanez qui succède au Père Laureano Daza au service de la communauté hispanophone. Les paroissiens qui seraient volontaires sont invités à se manifester à l’Accueil pour permettre au Père Juan Manuel de tenir des conversations hebdomadaires en français, ce qui suppose de connaître l’espagnol car son niveau de français n’est pas très prononcé. Ce serait une aide précieuse…

jouren