Ca bouge :

Des Jeannettes écologiques : lors d’une sortie au parc André-Citroën,
elles se sont intéressées à la question du recyclage des déchets.

Des Jeannettes pleines d’allant !

L’Unité de Jeannettes de Saint-Pierre de Chaillot, la 75e,
a le vent en poupe. Sous la conduite de leurs chefs et cheftaine,
les Jeannettes ont des projets plein la tête...

Les Jeannettes de Saint-Pierre de Chaillot ont participé à une sortie au parc andré-Citroën en avril dernier : une journée de sensibilisation au retraitement et le recyclage des déchets. Les Scouts parisiens s’étaient donné rendez-vous dans la plupart des parcs de la capitale afin de former les plus jeunes comme les plus âgés à ce problème qui devient crucial. Les Jeannettes de Saint-Pierre de Chaillot se sont particulièrement impliquées dans ces animations. De grandes aventures les attendent cet été : cap sur la Bourgogne du 3 au 11 juillet pour le camp dans le parc de Boutissaint.

Une Unité de Guides en création
Leurs chefs de groupe mûrissent aussi un autre projet qui traduit le dynamisme de l’Unité : créer à la rentrée prochaine une Unité de Guides (11-14 ans) pour accueillir la bonne moitié des Jeannettes qui vont être atteintes par la limite d’âge de 11 ans, mais aussi toutes les nouvelles venues. Cette fondation permettra à ces dernières de continuer à vivre l’expérience très valorisante du scoutisme et de rester, comme maintenant, groupées, solidaires et accueillantes. Pour que ce projet puisse se réaliser, l’Unité recrute des chefs et cheftaines, âgés de 19 à 26 ans.

« Nous invitons tous les jeunes gens
que cette aventure motiverait à nous rejoindre. »

C’est à travers eux que vivront les valeurs humanistes de ce beau mouvement. « Parents,
futurs Chefs, futures Jeannettes, futures Guides, si le coeur vous en dit, cette expérience
restera pour vous inoubliable. »

René-Gabriel et Agnès Ojeda,
chefs de groupe

Solidarité et partage
à l’Ecole Saint-Pierre de Chaillot

Soeur Arousiag et les enfants de l’orphelinat

L’école Saint-Pierre de Chaillot a décidé, comme action de Carême cette année,
d’aider Soeur Arousiag, supérieure de l’orphelinat de Gumri en Arménie,
à poursuivre son action au bénéfice des orphelins qu’elle recueille.
La directrice de l’école explique les raisons de ce choix.

Ensemble, nous avons pu anticiper et préparer notre démarche. Il était important, pour donner du sens à notre projet que nous parvenions à établir un lien entre l’orphelinat et notre école. Un paroissien, s’étant rendu en pèlerinage à Gumri en 2006, a pris un long moment pour partager avec nos jeunes élèves ses souvenirs : il a témoigné, photos à l’appui du quotidien des jeunes orphelins. Nos élèves, sensibles à cette question de la solidarité se sont montrés investis, prêts à agir et à partager. Une collecte de dons répondant à des besoins bien spécifiques a pu être organisée au sein de l’école.

Nous avons aussi souhaité que la solidarité et le partage en cette période de Carême ne se vivent pas uniquement au niveau des biens matériels. Les enfants se sont unis dans la prière et nous souhaitons poursuivre notre action par un échange régulier de lettres entre nos élèves et les orphelins de Gumri.

Delphine Kernel

Les enfants du caté
rencontrent des séminaristes

Dans le cadre de l’année des vocations, les CM1 du catéchisme de Saint-Pierre de Chaillot se sont séparés en deux groupes : les garçons ont rencontré deux séminaristes au séminaire de Saint-Denys du Saint- Sacrement. Les filles, quant à elles, ont vu une bénédictine de Montmartre à Notre- Dame des Victoires.

Les enfants se demandent comment on entend l’appel du Seigneur et comment est-ce qu’on le reconnaît. « Dans le silence de la prière », répondent les séminaristes et la religieuse. « Habituezvous à écouter Dieu ! » recommandent-ils. « C’est un désir de donner sa vie à Dieu qui germe en nous, une idée qui revient sans cesse et qui rend plus heureux. »

Les filles ont été très frappées par le fait que les religieuses reçoivent un nouveau nom, quand elles rentrent au noviciat. Elles ont aussitôt pensé à Simon qui était devenu Pierre quand Jésus l’a appelé pour la première fois. En devenant prêtre ou religieuse, on change de vie, mais « ce choix rend heureux. Le bonheur est le signe de l’appel. » Les garçons ont visité le séminaire de la cave jusqu’au grenier.

Chaque rencontre s’est terminée par une prière : les garçons ont prié dans la chapelle du séminaire, les filles devant les reliques de sainte Thérèse.

Anne de Champs