Ouverture...:

Les religieuses de l’Assomption :

une vocation d’éducation et d’ouverture missionnaire

L’éducation à l’Assomption vise la transformation de la société par les valeurs de l’Evangile. Marie-Eugénie a fondé la congrégation des Religieuses de l’Assomption parce qu’elle croyait que l’Evangile pouvait apporter des réponses aux aspirations et aux problèmes de son temps. Depuis, les diverses communautés à travers le monde poursuivent ce travail d’éducation, selon les défis des sociétés dans lesquelles elles sont insérées. Quelques aperçus parmi d’autres.

Au Togo, les soeurs ont pris conscience que la tricherie aux examens nationaux est une réalité nationale.
Avec des collaborateurs et les élèves eux-mêmes, elles ont cherché les actions à mener contre ce fléau. De cette
réflexion est né le « comité de lutte contre la tricherie », qui mène chaque année une
campagne de sensibilisation auprès des élèves, des parents, des enseignants pour
démontrer les effets néfastes de la tricherie et l’importance d’une bonne préparation
aux examens, seul moyen de garantir un bon avenir. Ce comité a suscité la création d’une commission, qui regroupe cinq établissements catholiques de Sokodé, pour la promotion de l’honnêteté
et de la justice aux examens. Les soeurs sont convaincues que cette petite action peut contribuer à former des adultes engagés dans la lutte contre la corruption
sous toutes ses formes.
A Copenhague, l’école accueille des enfants d’origines et religions diverses. Ces dernières années les projets mis en
place veulent contribuer à développer chez les enfants ce que Marie-Eugénie appelait les vertus naturelles, les valeurs
humaines. Ainsi les plus petits ont travaillé sur l’amitié, les moyens sur le pardon et les plus grands sur la tolérance.
Des parents se sont mis à échanger sur la même vertu que les enfants, afin de pouvoir
la vivre en famille. Ainsi les valeurs éducatives de l’Assomption prennent
racine et deviennent peu à peu un milieu naturel pour les enfants. A Harnaut en Inde, la communauté travaille
dans la paroisse du village avec les Dalits, la caste inférieure de la région.Ils sont opprimés et rabaissés par les castes supérieures.

Ils vivent dans la pauvreté,
la discrimination sociale et la privation de culture. La pauvreté contraint les enfants à travailler alors qu’ils sont encore en
âge scolaire. La vie des enfants handicapés est particulièrement difficile dans ce contexte, car ils sont considérés comme
indésirables et inutiles, inadaptés à toute forme de travail. C’est pourquoi, les soeurs ont décidé de travailler pour l’amélioration de leur sort. En collaboration avec une association, elles ont mis à leur portée les soins médicaux et du matériel
appropriés. Elles ont aidé à les insérer dans l’école et elles proposent à ceux qui
ont dépassé l’âge scolaire une formation particulière et une assistance financière pour leurs débuts professionnels.
A Paris, rue de Lübeck, chaque année l’école se mobilise autour d’un projet
annuel commun à tous, des plus petits aux plus grands. Ce projet s’organise selon
trois dimensions : apprendre, développer,
servir. Il s’agit de chercher à connaître
la cause et les rouages qui conduisent à telle ou telle situation et ainsi se rendre
artisans d’un monde plus juste. Il s’agit de connaître pour se rendre solidaires. Tout cela débouche, selon les niveaux, sur un projet concret de soutien : d’un internat à Kédougou, d’une école du Rwanda, d’électrification d’un quartier au Niger...
Que les jeunes deviennent des collaborateurs du dessein de Dieu, des constructeurs de la civilisation de l’amour
!

Au Togo, les soeurs ont pris
conscience que la tricherie
aux examens nationaux est
une réalité nationale. Avec
des collaborateurs et les élèves
eux-mêmes, elles mènent des
actions contre ce fléau.

A Copenhague, l’école accueille
des enfants d’origines et
religions diverses. Les projets
mis en place contribuent
à développer chez les enfants
les valeurs d’amitié,
de pardon, de tolérance