à lire…

La joie d’un choix de P. Fostroy,
illustrations de Geert de Sutter Editions Coccinelle, 33 pages, 10 €
Dans cette bande dessinée qui a remporté le prix Gabriel de la BD chrétienne, Julie, élève de troisième, aime les longues discussions et se laisse prendre par l’exemple de Marie-Eugénie.
Après une enfance au château de Preisch, en Lorraine, Marie-Eugénieperd sa mère du choléra. Elle est recueillie à Châlons-sur-Marne puis à Paris chez une pieuse cousine qui lui fait connaître les conférences de Carême du Père Lacordaire : elle est touchée au plus profond d’elle-même.
L’abbé Combalot, orateur fougueux de Saint-Eustache, lui donne l’idée de fonder une congrégation dédiée à Notre-Dame de l’Assomption qui prendra en charge l’éducation de jeunes filles. Elle a alors 22 ans. Aidée d’amies et d’autres religieuses, encouragée par l’abbé d’Alzon, elle réalisera ce grand projet qui a aujourd’hui essaimé en 170 communautés de 1200 religieuses, dans 34 pays (voir page 15).
Cette BD à visée ludique et pédagogique tend à montrer que chacun, là où il est, peut contribuer, par son action, à améliorer le monde.

 

Pour toi quand tu pries du Père François Cassingena-Trevedy
Editions Bellefontaine, 223 pages, 14,90 €
Le livre part de l’Evangile de Matthieu (6, 6) : « Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte et prie ton père qui est là, dans le secret. »
Le père Cassingena-Trevedy, moine de Ligugé, cherche à nous faire partager les joies de la
contemplation intérieure. Il nous incite à prendre des temps pour « s’habiller le coeur », car la
prière nous fait saisir que l’Eternité est déjà de ce monde. Elle nous permet d’avancer en eau profonde (Lc 5, 4) vers le Tout-Autre, l’Au-delà-de-tout, l’Eternel, l’Omniprésent qui donne rendez-vous à l’homme, autant de fois que celui-ci le décidera, et nous rejoint ainsi dans notre
condition spatio-temporelle. Jésus ne nous demande pas de fermer notre porte sur notre solitude, mais sur sa surplénitude en rentrant dans les profondeurs de ce Dieu caché. C’est alors un face-à-face entre le « je suis » de créature et le « Je suis » Créateur, car comme nous le dit Jésus, «Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu et que l’esprit de Dieu habite en vous ? »

Dominique Legoupil

Déclic :

Le pain et le vin

La liturgie eucharistique, proprement dite, commence par l’offertoire au cours de laquelle le célébrant principal offre au Père le Christ, son Fils, et avec lui tous les célébrants, c’est-à-dire
tous les fidèles qui s’offrent eux-mêmes avec le Christ.
Le prêtre présente au Père le pain et le vin appelés à devenir le corps et le sang du Christ. Mais avant d’offrir le vin, un tout petit peu d’eau est ajouté au vin dans le calice, symbolisant ainsi la propre participation des hommes à ce sacrifice.
La prière qui accompagne le versement de l’eau exprime cela : « Comme cette eau se mêle au vin, pour le sacrement de l’alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité. »

Jacques de Clebsattel, diacre

Nos joies, nos peines :

La communauté paroissiale a accueilli par le baptême :
Paul Cognat, Pablo Lefèvre, Bryan Dames, Nathalie Zapata, Nina Grandguillaume, Henri Laude
Cali pinto Anselmo, Melvil de Castro, Anthéa Costrejean, Alexis Dragon-Partoka.

Elle a vu s ’unir par le mariage :
Jean de Saint Trivier et Irma Luna San Martin.

Elle a accompagné vers la maison du Père :
Sixto Bordenave-Gassedat, Madeleine Bagneris, Stéphane Grau

Nous avons appris le décès de: